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Le Centre d’accueil des femmes victimes de violences à Gafsa « Horra wa Faâla », inauguré le 11 août 2017, est une réponse concrète et indispensable pour répondre aux besoins spécifiques de femmes victimes de violences. En 2017, l’UNFPA a soutenu 7 projets dédiés à la création ou au renforcement de centres destinés à la prise en charge multisectorielle des femmes victimes de violences et/ou en situation de vulnérabilité. Ces projets ont été réalisés en partenariat avec 6 associations, répartis sur 6 gouvernorats.

A l’origine du centre d’accueil et d’hébergement des femmes victimes de violences à Gafsa, Mme Mhamdi Sonia, Directrice de l’Association de Développement Gafsa Sud (ADGS) et responsable du projet de prise en charge des femmes victimes de violences. Mme Mhamdi a fondé ADGS en 2000 pour répondre à un besoin concret d’accompagnement des femmes et des filles de Gafsa dans leur autonomisation économique. En 2011, elle renforce sa structure en développant un centre de formation entrepreneurial dédié à l’autonomisation économique des femmes en situation de vulnérabilité. L’association a ainsi permis à des dizaines de femmes de bénéficier de formations qualifiantes, d’un accès au microcrédit et d’un coaching en entreprenariat ainsi que d’un suivi de leur projet économique.

L’appel à projet lancé par l’UNFPA en 2016 est venu concrétiser sa volonté d’élargir le champ d’actions d’ADGS, à travers la création d’un centre d’accueil et d’hébergement de femmes victimes de violences « l’originalité du projet est qu’il s’appuie sur une prise en charge multisectorielle des femmes. Le centre se présente comme le maillon central d’un réseau de solides partenaires, apte à offrir aux femmes victimes de violences un encadrement psychologique, médical, social, juridique mais aussi, économique grâce à des formations et un accès au microcrédit ».

« Trois mois avant l’ouverture du centre, nous avons sensibilisé 226 femmes de la région, en plus d’une soixantaine de femmes qui ont bénéficié des services de la cellule d’écoute. La violence conjugale est la forme la plus fréquente que les femmes rapportent »

Horra wa Faâla continuera à l’accompagnement global des femmes prises en charge et apportera une attention particulière à leur autonomisation économique.